Notices by ploum (ploum@mamot.fr), page 28

@MaximHylian : suis jamais invité aux fêtes, je sais pas pourquoi…

Idée de ma chère et tendre pour les listes se présentant aux élections communales à Ottignies-Louvain-la-Neuve : faire des zones piétonnes de Louvain-la-Neuve des zones où fumer est interdit.

Oh oui, quel rêve !

@MaximHylian : m'est avis que le Brachiosaure, comme le cheval, ne devait pas être capable de vomir ;-)

Brillante analyse d'une technique de manipulation toute simple... https://www.arretsurimages.net/chroniques/le-regard-oblique/serrez-moi-la-main-ou-larme-de-la-politesse

@pixelheresy : good to know. Unfortunatly the system version is hardcoded in xattr...

Ok, my MacOS /Library/Python/ folder is simply missing. Which breaks a lot of things. How could I recreate it properly?

Bref, voilà comment on exploite la mort d'une personnalité pour faire son auto-promotion (mode vautour: on). Mais j'espère que ce mélange improbable poésie/Le Pen vous a amusé et que, du coup, vous avez une petite pensée pour elle.

Merci pour l'attention et gros bisous.

FIN

Et je garde précieusement en moi ses paroles : « Tu as envies de dire des choses, tu as beaucoup de choses à dire et tu les transformes en histoire. Tu veux faire passer des messages. »

En lisant quelques poèmes, elle avait bien cerné le Ploum, non?

Voire mon feuilleton Printeurs :

https://ploum.net/printeurs-1/

Ou "Le blog d'un condamné", une œuvre courte dans laquelle j'ai vraiment mis mes tripes (et qui a suscité un mini scandale à l'époque).

http://ploum.net/cest-la-vie/

À l'époque, je n'ai pas encore de blog mais celui-ci me relancera dans l'écriture. Y compris l'écriture de fiction. Vous pouvez notamment trouver quelques nouvelles ici :

https://ploum.net/tag/epub/

Et quand j'y réfléchis, elle a raison. Je ne suis pas un grand amateur de poésie. Je suis avant tout un lecteur de nouvelles et de romans. La leçon porte : produit ce que tu aimes consommer, non pas ce que tu penses que les autres aiment.

« Oublie la poésie mais, surtout, n'arrête jamais d'écrire. Je sens que tu bouillonne littéralement d'histoires, tu cherches par tous les moyens à les raconter. Ce n'est pas la poésie que tu cherches à faire. »

Bref, je ne suis pas poète mais, dans sa bouche, c'est un compliment

Elle me dit sans embages : « Tu n'es pas poète et tu ne seras sans doute jamais poète ».

Glups.

« Tu es écrivain. Tu racontes des histoires. Dans chaque vers, tu tentes d'insérer des histoires. Un poète fait passer des sensations, toi tu racontes. »

Profitant de l'occasion, je lui avait fait parvenir via ma mère un recueil de mes « œuvres ». Bon, j'écrivais surtout des nouvelles mais j'avais sélectionné mes meilleurs… moins pires poèmes pour avoir l'avis d'une pro.

Et la critique tombe, implacable.

Bref, nous prenons l'escalier et je n'arrête pas de me demander : « S'il est dans la salle, qu'est-ce que je fais ? ». Au final, il ne sera pas dans la salle et j'assisterai au récital (oubliable) avant de prendre le temps de discuter avec Moussia.

Pour ceux qui ne connaissent pas, Moussia Haulot était mariée à Arthur Haulot, un résistant célèbre qui a survécu aux camps de concentration. Du coup, je me dis qu'elle ne doit être du genre à inviter JLP à un récital de poésie.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_Haulot

Bref, je ne me suis pas contrôlé. Il m'a inspiré une telle horreur que j'ai bondi hors de l'ascenseur. Il n'a pas bronché, il doit être habitué. Comme mes parents arrivent, je leur raconte qui j'ai vu.

Ma mère suggère que, peut-être, il est amateur de poésie

Je suis pas du genre antifa et j'ai toujours dit que si je croisais Jean-Marie Le Pen, je me contenterais de l'ignorer. Ce genre de personne ne vaut même pas l'énergie qu'on leur prête attention.

C'est bien beau de dire ça mais en vrai, en on agit par instinct.

Comme par réflexe, j'ai fait un bond en arrière pour sortir de la cabine. En effet, les deux personnes ne sont autres que, je vous le donne en mille, Jean-Marie Le Pen et un garde du corps patibulaire.

L'ascenseur se met à monter sans moi.