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  1. antoine 📙 (antoinentl@mamot.fr)'s status on Monday, 15-Oct-2018 12:18:40 EDT antoine 📙 antoine 📙

    RT @ValentinMeriaux@twitter.com: Sans prévenir, et avec 6 mois de retard ... Billet de blog sur la suite de mon expérience de #LaTeX en master !
    https://encouragr.wordpress.com/2018/10/08/latex-en-master-mission-impossible-2/
    N'hésitez pas à me faire des retours !

    Alors @mXli1@twitter.com ? Vous faudra-t-il 6 mois, comme moi, pour vous y mettre aussi ? ;)

    #HumaNum #XeLaTeX

    🐩🔗: https://twitter.com/ValentinMeriaux/status/1049274290166804480

    In conversation Monday, 15-Oct-2018 12:18:40 EDT from mamot.fr permalink

    Attachments

    1. Invalid filename.
      LaTeX en master : Mission impossible ? (2)
      By Valentin Mériaux from Encourager le progrÚs agricole

      J’ai pu constater que le premier billet avait intĂ©ressĂ© du monde sur la « twittosphĂšre ». J’avais donc continuĂ© dĂ©but mai dans l’écriture de la suite de ce billet
 jusqu’à ce que le devoir me rappelle de finir mon mĂ©moire et prĂ©parer la soutenance. Et ce fut les vacances, les vacances, et puis la rentrĂ©e
 et de la procrastination
 Bon, oui, je suis trĂšs en retard. Et on me l’a bien rappelĂ© !

      Voici donc cette « fameuse » suite oĂč je parlerai des avantages et des inconvĂ©nients de l’apprentissage et de l’utilisation de LaTeX en Sciences Humaines et Sociales dans ma position d’apprenti-chercheur.

      Se lancer dans LaTeX en master -ou en thĂšse je suppose- n’a rien de surhumain, et n’est pas si compliquĂ© que cela Ă  mon avis. C’est ici le but de ce billet : montrer que se lancer dans LaTeX n’a rien d’insurmontable, mais qu’il faut un minimum s’investir et se prĂ©parer !

      The pros


      Le gain de temps

      LaTeX permet Ă  mon avis un certain gain de temps dans la rĂ©alisation de documents longs, soit grĂące Ă  ses fonctionnalitĂ©s de base, soit par l’automatisation de certaines tĂąches.

      Pour dĂ©buter un fichier LaTeX, vous devez dĂ©clarer la nature de votre document : article ou livre la plupart du temps. Dans le cas d’un livre, LaTeX crĂ©e automatiquement des en-tĂȘtes avec titre du chapitre mais aussi la numĂ©rotation de pages et tout un tas d’autres « trucs » dont on doit se soucier soi-mĂȘme dans un traitement de texte.

      Aussi, LaTeX permet de crĂ©er soi-mĂȘme ses propres fonctions (et ce n’est pas difficile, je vous renvoie une fois de plus au manuel de MaĂŻeul Rouquette) qui peuvent Ă©galement constituer un gain de temps dans la rĂ©daction LaTeX.

      Pour donner un exemple concret, je me suis rendu compte que je devais Ă©crire souvent « XIXe siĂšcle » dans mon mĂ©moire oĂč, pour respecter les normes typographiques, « XIX » est en petites capitales, le « e » en exposant puis siĂšcle. Or, pour que cela soit le cas, dans le fichier LaTeX, il fallait taper Ă  chaque fois « \textsc{xix}\textsuperscript{e} siĂšcle ». J’ai donc créé une fonction \siecle{} qui effectue exactement ces opĂ©rations Ă  chaque fois. Un gain de temps certes lĂ©ger, mais nĂ©anmoins satisfaisant.

      Aussi, j’ai entendu dire que l’assemblage d’un mĂ©moire, la rĂ©union de tous les chapitres en fin de rĂ©daction, pouvait ĂȘtre un vrai calvaire. Sous LaTeX, le problĂšme ne se pose pas ainsi : on peut crĂ©er un fichier par chapitre ou mĂȘme sous-chapitre, et par une fonction les insĂ©rer dans le document dans l’ordre que l’on veut. Et si au dernier moment on doit changer d’ordre, il suffit de modifier une ligne dans notre document
 pas de faire d’énormes copier/coller parfois hasardeux !

      LaTeX a donc un aspect pratique fort intĂ©ressant pour qui sait faire fi de l’interface souvent austĂšre du logiciel.

      L’attention

      Un des aspects les plus importants et des plus intĂ©ressants dans l’utilisation de LaTeX est, pour moi, l’attention accordĂ©e Ă  notre document.

      J’en ai dĂ©jĂ  parlĂ© : LaTeX sĂ©pare mise en forme et mise en sens du texte. Et pour ma part, de ce fait, mon cerveau est totalement concentrĂ© sur le fond de ce que j’écris. En sĂ©parant les Ă©tapes de rĂ©alisation du document, toute l’attention est concentrĂ©e sur ce qui fait sens, plutĂŽt que sur l’aspect du document : choix des mots, ponctuation, bons titres etc.

      Le texte est certes parsemĂ© de syntaxe et de fonctions spĂ©cifiques au langage, mais sont autant d’indication de sens dans le texte.

      Qualité du document final

      Un document produit sur LaTeX est d’aussi bonne qualitĂ© qu’un travail d’éditeur de livres ou d’articles, notamment grĂące au respect des normes typographiques en vigueur dans la langue d’utilisation (que vous prĂ©cisez vous-mĂȘmes, ce qui est pratique pour des personnes publiant Ă©galement en anglais par exemple),  ce qui permet notamment une cĂ©sure des mots correcte, et donc un espace entre les caractĂšres stable.

      Pour l’Ɠil, cela est beaucoup plus agrĂ©able qu’un document en justifiĂ©, comme c’est souvent le cas pour les documents produits sur traitement de texte. De plus, il faut aussi noter que la taille des fichiers est ridicule : quelques kilo-octets seulement au lieu de documents atteignant quelques centaines de mĂ©ga-octets en format .odt ou .doc par exemple.

      
 and the cons ?

      Plus que des inconvĂ©nients, il m’a semblĂ© utile ici de prĂ©senter des problĂšmes qu’on peut rencontrer en s’essayant Ă  LaTeX.

      Le coĂ»t d’entrĂ©e

      Le principal problĂšme Ă  se lancer dans LaTeX est le coĂ»t d’entrĂ©e. Encore une fois, le manuel de MaĂŻeul Rouquette permet, me semble-t-il, de faciliter largement son accĂšs aux chercheurs en sciences sociales.

      Seulement, apprendre LaTeX revient Ă  apprendre une langue avec sa grammaire, sa syntaxe et son vocabulaire, ce qui nĂ©cessite un minimum de temps. Pour ma part, j’avais dĂ©jĂ  un bagage informatique, et maĂźtrisais donc les notions de langage et de balise par exemple. Pour quelqu’un qui commencerait de zĂ©ro, un investissement important en temps et en pratique risque d’ĂȘtre nĂ©cessaire. Non que je trouve LaTeX difficile, mais LaTeX est complexe dans ses fonctionnalitĂ©s, tentaculaires mĂȘme, tant les possibilitĂ©s sont importantes.

      Bref, apprendre et utiliser LaTeX en SHS, que l’on soit familier de l’univers des humanitĂ©s numĂ©riques ou un total nĂ©ophyte, nĂ©cessite temps et travail.

      Casser les habitudes

      Un autre problĂšme, d’ordre « psychologique » et pratique : casser ses habitudes. Passer de son logiciel de traitement de texte, de bibliographie -et autres- habituels, ce n’est pas simple a priori.

      Pourtant je nuancerais, puisqu’à mon avis, LaTeX ne se substitue jamais totalement au traitement de texte. Pour de courts documents, ou de la prise de note, ce dernier reste utile. LaTeX prend surtout son sens sur des documents longs (plus de 20 pages en gros) ou, mais cela nous concerne moins, pour des documents contenant moult appareillages mathĂ©matiques.

      Pour la bibliographie, il constitue un des Ă©normes problĂšmes que j’ai du rĂ©soudre en passant Ă  LaTeX. Ayant tout juste Ă©tĂ© initiĂ© Ă  Zotero, j’avais donc commencĂ© ma base de donnĂ©es bibliographiques pour le mĂ©moire de master 1 sur ce logiciel. Or Zotero n’est pas directement liĂ© Ă  LaTeX, il faut passer par l’installation d’un plugin permettant Ă  celui-ci de mettre Ă  jour le fichier .bib utilisĂ© par LaTeX dĂšs qu’on modifie sa base Zotero.

      Cette solution s’est assez vite rĂ©vĂ©lĂ©e prĂ©caire par manque d’équivalence entre les entrĂ©es des mĂ©tadonnĂ©es de LaTeX et celle de Zotero. Il m’a semblĂ© que Zotero Ă©tait moins prĂ©cis que LaTeX. Je suis donc passĂ© sur JabRef qui gĂ©nĂšre un fichier .bib par l’intermĂ©diaire d’une interface plus pratique que l’éditeur de texte de LaTeX.

      Le problĂšme avec JabRef, c’est que je me prive de fonctionnalitĂ©s intĂ©ressantes de Zotero (bibliothĂšques de groupe par exemple) : j’en arrive Ă  la conclusion que les deux peuvent aussi ĂȘtre complĂ©mentaires, mĂȘme si pour ma part, j’ai drastiquement rĂ©duit mon utilisation de ce dernier.

      Cela a donc Ă©tĂ© parfois « pĂ©nible » de bousculer ses habitudes de travail, et de l’adaptation est nĂ©cessaire.

      S’investir à long terme

      Je souligne Ă©galement un des derniers aspects de LaTeX qui pourrait en rebuter certains : il n’y a pas de spontanĂ©itĂ© dans son utilisation.

      Ouvrez un traitement de texte, et immĂ©diatement, toutes les fonctionnalitĂ©s sont Ă  l’écran et avec un peu de recherche, on sait se dĂ©brouiller. Avec LaTeX, on a besoin de s’investir en permanence dans une dĂ©couverte des fonctionnalitĂ©s, d’apprentissage du langage et ainsi de suite. Comme pour une langue, on avance de plus en plus dans la complexitĂ© de la grammaire au fur et Ă  mesure de son utilisation.

      Pour vous donner un exemple : pour l’écriture du mĂ©moire, j’ai forcĂ©ment eu besoin de rĂ©pondre au besoin de notes de bas de page en LaTeX. Or, la mise en page par dĂ©faut des notes sous LaTeX n’était pas Ă©quivalente Ă  celle que dĂ©sirait mon directeur de mĂ©moire. La modification de cette mise en page a Ă©tĂ© sinueuse, puisque j’ai dĂ» croiser plusieurs sources (le manuel de M. Rouquette, forums en ligne) pour rĂ©pondre Ă  mes questions.

      Et c’est souvent comme cela qu’il faut avancer sur LaTeX : se poser un problĂšme, chercher des solutions, essayer, recommencer, comprendre pourquoi telle solution fonctionne et d’autres pas et ainsi de suite. Un Ă©lĂ©ment important dans LaTeX est donc aussi la grande communautĂ© d’utilisateurs et de forums sur Internet, qui sont d’une grande aide, mĂȘme si tout ou presque est en anglais.

      Conclusion

      PlutĂŽt que faire l’apologie de LaTeX comme quelque chose qui constituerait le Saint Graal de l’édition de texte, je voulais ici livrer un avis plus nuancĂ©.

      Je ne crois pas que LaTeX puisse totalement remplacer les autres logiciels et outils dont on peut se servir en sciences sociales. Cependant, en ce qui concerne l’édition de texte long, il s’avĂšre un formidable outil car complet et puissant bien que complexe et nĂ©cessitant apprentissage et pratique rĂ©guliĂšre.

      De plus, je voulais montrer que son apprentissage n’a, une fois de plus, rien de rĂ©servĂ© aux professeurs et chercheurs des sciences « dures », plus souvent formĂ©s Ă  LaTeX que les chercheurs en SHS. J’encourage donc tous ceux qui hĂ©sitent de s’y mettre pour tout un tas de raison de foncer et d’essayer de s’y mettre, et Ă  chacun son rythme. Personnellement il m’a fallu environ 2 Ă  3 mois pour maitriser la base, et rĂ©soudre mes problĂšmes d’édition de mĂ©moire, et tout cela pendant la pĂ©riode scolaire et de rĂ©daction. Rien n’est donc impossible Ă  qui le veut, et surtout 
 rien n’est obligatoire ou strictement nĂ©cessaire !

       

       

       

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